À Yaoundé, les missionaries identès nous avons célébré la Semaine Sainte avec le désir de grandir dans l’intimité avec le Christ.
Durant le Triduum Pasqual, le matin nous avions l´exposition d´un thème suivie de la prière silencieuse. L’après-midi nous assistions aux célébrations liturgiques.
Durant la retraite nous avons été interpelés par la question suivante : Est-ce suffisant pour moi de toucher Jésus ? Ou est-ce je veux plus ? Est-ce que je veux m’identifier avec Lui ? Le Vendredi Saint on a parlé de la signification de la douleur en elle-même, et de la valeur « ajoutée » si nous l’offrons et nous souhaitons la vivre, unis à la croix du Christ, en soulignant l’honneur avec lequel le Christ a vécu la passion. Le troisième jour on a parlé de la purification à traverser pour nous unir à la Très Sainte Trinité. Les disciples l’ont vécue aussi le Samedi Saint, dans le silence de Dieu.
Le vendredi saint, à la paroisse de la Sainte Famille d’Elig Assiga s’est célébré la traditionnelle cérémonie appelée « Don a hou » où les différents groupes demandent au prêtre ce qui s’est passé avec Jésus. C’est une cérémonie funéraire traditionnelle où l´on demande la cause de la mort et on parle de la vie du défunt. Après le groupe danse « l’Esani », une danse pour dire au revoir au défunt et le laisser partir en paix, en signifiant qu’il n’y a pas de problème avec lui.
Ensuite il y a eu la représentation de la Passion, chantée en Ewondo, langue du Centre du Cameroun. La représentation du silence du Christ face aux humiliations et aux offenses était impressionnante. À Pâques nous nous sommes réjouis à cause des cinquante Baptêmes et Premières Communions, pour les jeunes durant la Veillée Pascale, et pour les bébés, le Dimanche de Résurrection.
