L’œuvre Ave Ioseph, pour chœur et orchestre, a permis au musicien espagnol Miguel Ángel Tallante d’obtenir le VIIe Prix International de Musique Sacrée Fernando Rielo. Ce Prix lui a été remis le 25 octobre 2017, lors d’une cérémonie célébrée en l’église Saint Joseph, à Madrid. Le concert a été donné par la « Camerata del Arte » et le chœur « Koiné Ensemble », dirigés par le maître Ignacio Yepes.
L’exigence du concours est telle que cette édition n’a compté que deux finalistes parmi les compositeurs : Miguel Ángel Tallante Pancorbo (Madrid, 1946), dont l’œuvre Ave Ioseph a remporté le prix d’un montant de 5000€, et Marcos Mato Collazo (Santiago de Compostelle, 1988) qui, grâce à son œuvre Ave José, a obtenu une mention d’honneur.
Conformément au Règlement de ce VIIe Prix, ces compositeurs ont mis en musique le texte « Je vous salue Joseph », prière composée par Fernando Rielo, le premier dans sa version espagnole et le second en latin. Ces deux œuvres, écrites pour chœur mixte et orchestre de chambre complet, sont inédites, si bien que l’interprétation réalisée par la « Camerata del Arte » et le chœur « Koiné Ensemble », dirigés par le maître Ignacio Yepes, était une première mondiale.
Le Jury était composé de : Ignacio Yepes, compositeur et directeur d’orchestre, Président ; Ma Rosa Calvo-Manzano, professeur de harpe et concertiste ; Alfredo Vicent, professeur de l’Université « Autónoma » de Madrid et guitariste concertiste ; José Antonio Esteban Usano, compositeur et professeur au Conservatoire Professionnel de Musique de Cuenca ; et Mª Victoria Rullán, Directrice de la Salle de musique de la Fondation Fernando Rielo, Secrétaire du Jury.
Pour le créateur du Prix, Fernando Rielo, « La musique sacrée est mystique sentiment de l’esprit humain qui exprime sa communication filiale avec Dieu, invoquée dans les plus parfaites harmonies que puisse produire la technique communicative du langage musical. Le bon goût, synthèse de la vérité, de la bonté et de la beauté, porte l’artiste à confesser, à travers le talent ou la pratique musicale, sa mystique union avec Dieu. C’est pourquoi la musique sacrée est, bien plus que toute langue vernaculaire, véritable langage universel ».
Le Prix International de Musique Sacrée Fernando Rielo propose ainsi de promouvoir la composition de nouvelles œuvres qui recueillent le besoin de valeurs transcendantes ressenti par le monde actuel.
Portrait biographique de Miguel Ángel Tallante (Madrid, 1946)
Diplômé du Conservatoire Royal Supérieur de Madrid en piano, violon et composition. Spécialisé en musique de chambre et historique et en instruments anciens. Directeur-fondateur de Pro Mvsica Antiqva de Madrid, il a parcouru l’Espagne et plus de vingt pays d’Europe et d’Amérique où il a obtenu plusieurs prix.
Il a dirigé, tout en y participant, un vaste ensemble de concerts et de disques qui comprend des œuvres du Moyen Age jusqu’à nos jours, en grande partie avec les groupes Pro Mvsica Antiqva de Madrid et Lírica XVIII. Chercheur et enseignant, il a été professeur d’Histoire de la Musique espagnole durant plus de trente ans à l’Université « Complutense » et au Ministère des Affaires Etrangères. Il a été membre du Jury de prestigieux concours nationaux et internationaux. Récemment, il a offert des concerts pour l’inauguration de plusieurs instances historiques espagnoles.
Il a aussi produit des programmes, génériques et musiques de film pour la Télévision Espagnole (RTVE).
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- De izquierda a derecha, Ignacio Yepes y otros miembros del Jurado; Marcos Mato Collazo, finalista, y Miguel Ángel Tallante, ganador.
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- La Camerta de Arte y el Coro Koiné Ensemble durante la ceremonia-concierto sacro, dirigidos por el maestro Ignacio Yepes en la iglesia de San José (Madrid).
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- Miguel Ángel Tallante en uno de sus conciertos.
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- Otra imagen del ganador, Miguel Ángel Tallante.
!["El mundo puede cambiar desde el corazón"
(Papa Francisco, Encíclica Dilexit Nos)
"El Corazón de Cristo es éxtasis, es salida, es donación, es encuentro. En él nos volvemos capaces de relacionarnos de un modo sano y feliz, y de construir en este mundo el Reino de amor y de justicia. Nuestro corazón unido al de Cristo es capaz de este milagro social.
Tomar en serio el corazón tiene consecuencias sociales. Como enseña el Concilio Vaticano II, «tenemos todos que cambiar nuestros corazones, con los ojos puestos en el orbe entero y en aquellos trabajos que todos juntos podemos llevar a cabo para que nuestra generación mejore». Porque «los desequilibrios que fatigan al mundo moderno están conectados con ese otro desequilibrio fundamental que hunde sus raíces en el corazón humano». [21] Ante los dramas del mundo, el Concilio invita a volver al corazón, explicando que el ser humano «por su interioridad es, en efecto, superior al universo entero; a esta profunda interioridad retorna cuando entra dentro de su corazón, donde Dios le aguarda, escrutador de los corazones (cf. 1 S 16,7; Jr 17,10), y donde él personalmente, bajo la mirada de Dios, decide su propio destino».
Esto no significa confiar excesivamente en nosotros mismos. Tengamos cuidado: advirtamos que nuestro corazón no es autosuficiente; es frágil y está herido. Tiene una dignidad ontológica, pero al mismo tiempo debe buscar una vida más digna. Dice también el Concilio Vaticano II que «el fermento evangélico ha despertado y despierta en el corazón del hombre esta irrefrenable exigencia de la dignidad», aunque para vivir conforme a esa dignidad no nos basta conocer el Evangelio ni cumplir mecánicamente lo que nos manda. Necesitamos el auxilio del amor divino. Acudamos al Corazón de Cristo, ese centro de su ser, que es un horno ardiente de amor divino y humano y es la mayor plenitud que puede alcanzar lo humano. Allí, en ese Corazón es donde nos reconocemos finalmente a nosotros mismos y aprendemos a amar."](https://www.idente.org/wp-content/plugins/instagram-feed/img/placeholder.png)
