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“Moi aussi je veux être saint” : Motus Christi International à Salamanque (Espagne)

By 31 août, 2019septembre 5th, 2019No Comments

Où en suis-je dans ma vie? Quelle est ma relation avec Dieu ? Comment je vis la sainteté avec mon prochain? Voilà les questions importantes que des jeunes de différents pays du monde (Allemagne, Bolivie, Brésil, Cameroun, Chili, Colombie, Équateur, Espagne, États-Unis, Inde, Italie, Mexique, Pérou, Pologne), ont approfondi du dimanche 4 au mercredi 7 août à Salamanque (Espagne), lors d’un Motus Christi international. Beaucoup se connaissaient déjà car ils venaient de participer à la session plénière du Parlement universel des jeunes (PUJ), également organisée à Salamanque quelques jours auparavant. Le Motus Christi était présidé par les deux Secrétaires généraux des Missionnaires Identes : María Fernanda Lacilla et Gabriel Córdoba, et il a eu lieu dans la maison de retraite des Pères du Sacré-Cœur de Jésus (dehoniens).

Dès le début de la rencontre, on a pu percevoir un accueil chaleureux de tous les participants et une ambiance familiale. Le thème de la rencontre a favorisé la convivence dans la paix. La journée a commencé avec l’Osculo, baiser au Christ, et la récitation du trissage, prière à Marie. Après le petit déjeuner les participants ont écouté une leçon spirituelle donnée par Eleanna Guglielmi, et les questions ont été posées de façon claire aux participants : où en suis-je dans ma vie, qu’est-ce qui me pousse à prendre des décisions ? La leçon a été suivie d’une demi-heure de prière devant le Christ. Après un moment de détente, les jeunes se sont réunis en communautés par pays pour partager le thème des attachements et de l’amour véritable au Christ, soulignés dans la leçon. L’après-midi s’est déroulée avec le même schéma, culminant avec l’Eucharistie en espagnol et anglais. Après le repas a eu lieu un moment émouvant de témoignages des missionnaires Identes Grecia du Pérou et Emmanuel du Cameroun, qui ont ouvert les portes de leur cœur, montrant la beauté de la vocation d’un jeune qui veut aimer chaque jour davantage le Christ, et le changement intérieur qui se produit avec le désir de donner sa vie au Christ.

La journée s’est terminée comme elle a commencé, avec le trissage et le baiser au Christ.

Le lundi, la deuxième conférence, donnée par María Isabel Chacón, portait sur la prière continue qui “implique tout mon être” ; “souvent nous voulons tout sans renoncer à rien, mais nous devons apprendre à nous laisser faire par Dieu”. L’après-midi, María Fernanda Lacilla a parlé de “Dieu est Amour et nous avons cru en Lui” expliquant que “nous nous connaissons dans la mesure où nous connaissons Dieu”, pour cela “nous devons apprendre à découvrir le sceau que Dieu Père, Fils et Esprit Saint imprime en nous “. Elle a également parlé de la pureté du cœur qui signifie ne rien garder pour soi. Ce soir–là a eu lieu une liturgie pénitentielle, espace de vraie rencontre et de réconciliation avec les Personnes Divines par la confession, et la mission de prier les uns pour les autres. Pendant laquelle, des missionnaires en Thaïlande, au Cameroun et à New York ont aussi parlé de leur mission.

Le soir, Akemi, de Bolivie, et Jean, du Cameroun, ont donné leurs témoignages, faisant « rire et pleurer » avec leurs expériences d’amour pour le Christ et pour son Église, et de dévouement aux jeunes dans les situations complexes que ceux-ci peuvent vivre.

Le mardi était manifeste la grande sollicitude entre les participants par les partages aux repas et pendant les temps libres, où les jeunes exprimaient que ” nous sommes tous comme une grande famille, parlant la même langue et partageant la richesse de la foi “. Le matin, notre frère Vicente Romero avait donné une conférence sur “Vivre la sainteté en commun”, qui “exige de nous un dévouement total”, “dans une communauté présidée par le Christ, nous transformons les autres et les autres nous transforment, étant pleinement ouverts au monde”. Dans l’après-midi, Gabriel Córdoba a donné une conférence sur l’appel à la sainteté, qui implique annoncer l’Évangile, se référant à la liberté qu’implique l’union au Christ. “Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole, et mon Père l’aimera, et nous viendrons à lui et nous ferons en lui notre demeure” Jn 14,23 ; “nous devons être passionnés pour le Seigneur, qui nous enseigne par Marthe et Marie que la première chose est l’écoute et ensuite l’action.

Ce jour-là a eu lieu une veillée au cours de laquelle a été projeté le documentaire “Soyez saints”, sur le charisme idente, et il a été reçu avec un réel intérêt par les jeunes, qui ont été touchés par la force et la figure du fondateur Fernando Rielo, et ont posé toutes sortes de questions sur sa vie et son œuvre. Michele, du Cameroun, et Teodoro, d’Equateur, ont donné leurs témoignages en disant que ” le Père comble nos attentes et enlève les barrières que nous mettons pour ne pas l’écouter avec amour et consolation “. Le mardi soir, les premiers jeunes qui devaient partir avant la fin du Motus Christi, ont partagé leurs impressions, en liant les outils reçus au PUJ avec le Motus, et où le témoignage d’Eder, le plus jeune participant, 17 ans, et membre du peuple indigène Otavalo, a été particulièrement émouvant. Avec une douceur et une émotion véritables, il a manifesté « Moi aussi je veux être saint ».

Et après avoir vécu beaucoup et peu en même temps, le mercredi, dernier jour de la réunion, est arrivé. Le matin, après la prière du trissage à saint Joseph et le petit déjeuner, chaque jeune a partagé sa “touche charismatique” exprimant avec simplicité et ouverture la richesse des grâces reçues dans le cœur et une immense gratitude pour la rencontre de l’amour infini et miséricordieux de Dieu, le don et le miracle de s’être sentis tous un dans le Christ en étant si différents ; les barrières qui avaient été brisées dans leur intérieur et le sentiment d’appartenance à une grande famille de frères, valorisant le charisme Idente comme un trésor. Nombreux sont ceux qui ont vu « les eaux se mouvoir en eux », et étaient désireux de franchir des étapes définitives dans leur vie. Gabriel et María Fernanda ont terminé en disant que ” le passage de l’Esprit Saint a été ressenti avec des larmes qui ont purifié notre cœur” et que “l’Evangile est vie active en nous, et que le Christ veut toujours être en nous, en communauté”. Après la messe de clôture, qui fut une véritable messe d’envoi, l’Évangile a été donné aux jeunes (le trissage leur avait été offert auparavant) pour qu’ils puissent l’incarner fidèlement dans leur vie et le diffuser aux quatre coins du monde. Nous rendons grâce au Père céleste pour ces jours de Ciel où nous comptons sur les prières de personnes dans le monde entier, et nous continuerons à  prier pour les fruits de sainteté chez les jeunes qui ont participé et leur mission dans les lieux que la Providence leur destine.