Pendant la dernière semaine de l’année 2017 et dans une ambiance monastique, ont été organisées les journées d’étude et de prière à Barcelone. Dans ce but, un groupe d’étudiants universitaires et de professionnels se sont réunis pour prier et étudier autour du thème « la blessure du manque de confiance et l’amour comme rétablissement de la charité ».
Ces dernières années, et dans différents domaines, nous avons été immergés dans une thématique à la mode par sa grande importance dans le processus de maturité chrétienne : prendre conscience des blessures du cœur. Le but de ces journées était d’étudier ensemble des thèmes en relation avec les blessures qui nuisent au lien primordial avec Dieu Père, de réfléchir ensemble et de prier en silence pour croître en intimité avec Dieu.
Le thème central : « Blessure, grâce et transfiguration : de l’amour d’appropriation à l’amour de donation » englobera les six rencontres mensuelles prévues pour ce cours universitaire. A la première rencontre, les participants ont travaillé les relations entre la blessure du manque de confiance et l’amour comme guide pour le rétablissement du lien de la charité. Nous nous sommes basés sur des textes de la théologie du corps de Jean-Paul II et sur les blessures des relations fondamentales, les mettant en référence avec l’anthropologie de Fernando Rielo. L’orientation se fait continuellement dans la manière d’unir (faire la synthèse) l’expérience humaine et la révélation chrétienne.
Les journées ont commencé le vendredi soir avec une introduction au thème central de ces journées, soulignant comment l’étude et la prière nous permettent d’approfondir l’expérience humaine de l’amour et la révélation chrétienne. On a souligné que seul prie continuellement celui qui unit la prière et les œuvres et les œuvres à la prière. C’est à dire que les œuvres ne sont pas suffisantes, elles doivent être formées par la réponse de l’être humain à l’initiative de l’amour divin. La conférence donnée par Mar Alvarez sur « Anthropologie : les fissures dans l’unité de l’être » a été cruciale pour comprendre cela depuis l’anthropologie et la psychoétique de Rielo, et de manière pratique et concrète.
Après la mise en commun du vendredi, nous avons partagé les dons artistiques de chacun à travers ce que nous appelons un Athénée. Comme c’est la tradition dans ce genre de rencontre, dans les sessions d’étude individuelle et de mise en commun, se sont insérés des moments de prière personnelle et la participation à la Sainte Messe. Ce climat a favorisé une chaleureuse convivence. Il y a eu des moments récréatifs et une promenade rafraichissante a eu lieu pour converser en contemplant la mer méditerranée.